Je tiens à préciser que c'est le fruit du travail de l'ensemble des lauréats!!!!
DISCOURS
M.Kouakou Féni Chef du Cabinet et Représentant du ministre de la Culture et de la Francophonie,
Mme Viviane Zunon Kipré , Présidente du Conseil d’Administration du Groupe Fraternité Matin
M Jean Baptiste Akrou, Directeur général du Groupe Fraternité Matin
M Yves Jacques , Directeur international des éditions Michel Lafon,
Honorables invités en vos rang et qualité ,
L’émotion est grande et l’honneur est pour moi immense de prendre la parole devant cette auguste assemblée. J’aimerais ici témoigner de ma profonde gratitude à l’ensemble des lauréats pour la confiance qu’ils ont placée en ma modeste personne en me désignant comme leur porte-parole.
Devenir écrivain en Côte d’Ivoire n’est pas une sinécure. Les concours littéraires sont rares et les structures qui prennent sur elles d'en être les initiatrices, sont obligées de payer le prix de leur, ô combien louable, audace en utilisant leurs fonds propres. Pour trouver des partenaires, c’est la croix et la bannière.
Vous imaginez donc notre joie quand le groupe Fraternité Matin a eu la brillante idée d’ouvrir une lucarne à la réflexion autour de l’histoire de notre pays pour célébrer ses cinquante années d’indépendance. Nous avons répondu avec grand empressement à cet appel en apportant nos témoignages, nos analyses, nos critiques mais également nos modestes suggestions pour que les cinquante futures années soient plus rayonnantes pour les fils de ce pays.
Par ailleurs, au-delà de la fierté que nous ressentons logiquement en étant classé parmi les meilleurs, notre joie s’explique par le fait que, dans cette période difficile que traverse notre pays et face à la dégradation des valeurs morales et la perte du goût de l’effort au profit de la facilité, il faut des modèles qui servent de repères aux générations actuelles et à venir.
C’est pourquoi, par cette distinction, nous sommes fiers de faire partie des modèles de notre pays. Et cela nous engage davantage dans la passionnante carrière d’écrivain que nous avons choisie.
C’est le lieu de remercier très sincèrement Fraternité Matin et tous ses partenaires pour cette belle occasion qu’ils nous ont donnée de participer au débat sur la construction de notre mère patrie mais surtout de faire mentir ce sombre dicton selon lequel : « Pour cacher quelque chose à un africain, à un ivoirien en particulier, il suffit de le mettre dans un livre. » Fraternité Matin nous aura en effet permis de montrer qu’en Côte d’Ivoire, ils sont nombreux les amis du livre et les apprentis écrivains qui, faute d’une politique de promotion littéraire plus dynamique, voient mourir leurs idées et leur talent avec.
Nous souhaitons vivement que ce genre d’initiative soit multiplié et que les prix à la clé soient encore plus importants. Les grands esprits ont besoin de grands défis mais aussi de grands stimulants.
Nous profitons de l’occasion à nous offerte, pour remercier chaleureusement le Président de la République et les ministres qui ont décidé spontanément de donner des récompenses spéciales aux lauréats.
Je ne saurais clore mon propos sans formuler cette doléance qui nous tient tous à cœur, à savoir, que le recueil des meilleures nouvelles issues de ce concours fasse au moins partie des ouvrages littéraires au programme dans nos lycées et collèges afin que les générations présentes et futures ne perdent jamais ce lien sacré qui les unit au passé, au présent et à l’avenir de cette terre d’Eburnie.
En effet, quel meilleur témoignage de notre premier cinquantenaire que ces pages retraçant les faits les plus marquants de cette période ! « Les paroles s’envolent, mais les écrits restent », comme le dit l’adage. Evitons alors que les jeunes de ce pays soient pauvres de leur propre histoire.
Nous réitérons nos remerciements à Fraternité Matin et à tous ses partenaires qui nous auront appris qu’il ne doit plus y avoir de guerre dans ce pays que celle des idées, et des idées constructives.
Vive la Côte d’Ivoire indépendante. Vive le groupe Fraternité Matin. Vive la littérature ivoirienne. Que Dieu nous bénisse !
Je vous remercie.
T'aurais du inviter Mr Cissé; il aurait vraiment apprécié. Pour la remarque à la fin du 3ème paragraphe t'aurais pu dire filles et fils hein.
RépondreSupprimer« Les paroles s’envolent, mais les écrits restent » Pour lire faut savoir lire. Le taux d'alphabétisation est d'environ 60% et dans ces 60% je suis sur que moins de la moitié achète des livres et romans. Le problème est que la lecture ne fait pas partie de la culture de l'ivoirien.
Très bonnes remarques Ben!!! Comme quoi dnas les FAN du YÔRÔBÔ, il y en a qui ont le "mind"!!lol!!!
RépondreSupprimerJ'espère qu'on trouvera un moyen de remédier aux maux du livre en Côte d'Ivoire car cela sera bénéfique pour nous tous!!!!
Ah ça monsieur Cissé n'a pas eu tort de nous apprendre les techniques oratoires vu que t'as su les appliquer avec brio. Très beau discours en tout cas.
RépondreSupprimerCouz je viens de te voir au JT de 20hr sur la Premiere! Ils ont bien zoome sur toi (faut dire que y a de quoi lol). Meme que le DG de Frat Mat n'a pas manque de mentioner "la seule dame laureate, une etudiante de XX ans en marketing management". Looking good as usual. we r proud of u.
RépondreSupprimerMa cousooo je te dis!!! Ils n'ont pas montré l'élément vite à la télévision maintenant ils remontent ça en boucle pour me donner problèmes!!!!lol!! Les gens appellent pour me demander leur part!!!!! On dirait le caméraman était "fan" de moi dèh!!!lol!!!!
RépondreSupprimerTake care!!!
@Sydio: merci oooo!!!! En tout cas merci monsieur CISSE!!
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