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jeudi 26 janvier 2012

POUR OU CONTRE LA CHICOTTE ?

Ma chronique parue dans l'Intelligent d'Abidjan d'hier...

Le débat autour des punitions en milieu scolaire a fait rage récemment sur la toile, après l’apparition d’une vidéo amateur dans laquelle des lycéens ivoiriens étaient battus par leur proviseur sous la supervision d’hommes armés pour avoir « lancé des pétards ». 
Sur les réseaux sociaux, les uns et les autres sont revenus sur les punitions qui avaient contribué à faire d’eux ce qu’ils étaient aujourd’hui : un exemple de réussite...ou d’échecs. 
Ils avaient de l'imagination, nos enseignants, pour faire entrer une leçon dans un cerveau récalcitrant. Certains allaient bien au-delà des "vous copierez 100 fois, je ne bavarderai plus en classe, pendant que mon illustre enseignant s'évertue à m'enseigner les rudiments de la langue française". 

Les briques 
A genoux, une brique posée dans chacune de ses mains tendues parallèlement au sol, l'élève recevait un coup s'il baissait les mains. C'était sans doute pour lui apprendre que dans la vie : "il ne faut jamais baisser les bras". 


Pied au mur 
Les paumes à plat sur le sol, les bras tendus, les deux pieds étaient posés sur le mur le plus proche, pendant de longues minutes. Le sang qui ne tardait pas à refluer au niveau de la tête était censé contribuer à redonner une nouvelle jeunesse au cerveau amnésique. 

4 gaillards 
Quatre garçons, trop grands pour être encore au Primaire mais qui y étaient quand même, tenaient chacun un bras et une jambe de l'élève coupable pendant que le maître administrait plusieurs coups sur le postérieur sans défense, à l'aide d'une chicotte. Et quelle chicotte ? Il y a une race d’enseignants qui poussait le dévouement jusqu’à aller aux aurores, cueillir la pousse adéquate : ni trop dure, ni trop tendre, flexible à souhait pour épouser la forme de la partie à cingler. Ils la baptisaient même : Mamba Noir, Petit Piment, Y a pas pardon… Comment on en vient à se dire en fixant un tuyau à sa bouteille de gaz, qu’il pourrait servir à frapper un enfant qui ne connait pas ses tables de multiplication, demeure encore pour moi, un mystère épais. 

Aujourd’hui, l'usage de la chicotte a été aboli à l'école…et dans beaucoup de maisons. Les parents sont les premiers à crier au scandale si un professeur ose même regarder leur enfant de travers. Ils font des descentes musclées dans les écoles pour menacer les enseignants: "Si jamais tu touches à mon enfant tu vas me rencontrer sur ton chemin ! C'est mon argent qui te paie. Je ne te laisserai pas traumatiser mon enfant."…Humiliant et l’enseignant et se ridiculisant eux-mêmes. 

Alors, la dépravation des mœurs, le manque de respect et la baisse même du niveau intellectuel que l’on observe chez une frange importante de la jeune génération sont-ils liés au retrait du châtiment corporel dans l’éducation des enfants ? 
Quand on voit les agissements de nos parents issus de « la génération chicotée »: descentes musclées dans les écoles pour menacer les enseignants, scandales sexuels, détournements, corruption, manipulation de la « génération sans chicotte »…guerre, répondre à cette question devient de moins en moins facile.

Et vous quelles sont les punitions que vous avez connu à l'école et à la maison ? Pensez-vous que cela vous a aidé à vous réaliser? Être vous pour ou compte l'usage de la chicotte dans l'éducation d'un enfant? Let's talk !

8 commentaires:

  1. Salut Nini,
    la chicotte n'est pas la solution; bien au contraire, elle endurcit l'enfant; j'ai eu l'occasion d'y goûter par ma mère même en europe, les coutumes sont ancrées; mais l'amour de ma mère ne m'a poussé à porter plainte.
    En réalité, il vaut mieux communiquer avec les enfants c'est dix mille fois mieux, c'est une question d'education même si c'est pas evident.
    J'ai connu aussi le temps du "allez va au coin à la maison comme à l'école" et puis peu comme certain (je suis de la vièille école) copier les lignes. En faite dès que je faisais une betise mon beau père me faisait faire des copies de lignes et pas seulement 10, ou 20 mais c'est a base de 50, 100, voir meme desfois 200 à 300 lignes, en plus il fallait que je m'applique...je trouve cela plus responsable et plus éducatif, d'ailleurs même, j'applique la même méthode avec mes deux enfants et sa marche...
    P.S. j'ai aussi connu les coups de fourchettes sur les doigts...mais c'est une autre histoire tout aussi efficace...merci a toi NINI de réveillez des vieux souvenirs mais ooh!! combien de fois bon....

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    1. 300 lignes ? Et il te fallait combien de temps pour en venir à bout ? Lool!
      J'aimerais aussi de plus amples infos sur les coups de fourchettes sur les doigts ! Jamais entendu parler de ça !lool!

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  2. La chicotte a sa place dans l'éducation d'un enfant, mais c'est l'exégération qui nuit. A la maison comme à l'école.

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  3. Il faut etre ferme avec les enfants ou eleves, quitte a user de la chicotte quand necessaire! Moi ma mere etait severe quand il s'agissait de mes etudes. Elle me chicottait sans manquer et je ne manquais pas d'etre parmi les 3 premiers de ma classe sinon la premiere. Mais je n'etudiais pas par amour ou par conscience, je le faisais par obligation. C'est vrai, en ce temps la je n'ai jamais aime cette severite, mais je remercie ma mere pour cela. Si aujourd'hui encore elle faisait la police (de maniere reflechie et controlee et non pas en tt tps et tt moment et n'importe comment comme une FRCI) derriere moi, j'aurais de meilleurs resultats parceque j'etudie moins sans la pression; ce qui est un effet secondaire regrettable qui me fait regretter le tps d'avant. Mais je remercie ma mere pour la discipline inculquee. Discipline c vraiment le mot cle! Pour qu'un proviseur en arrive a battre ses eleves sous supervision militaire, c'est dire le peu de discipline qui regne dans cet etablissement. Au lycee Ste Marie je peux attester qu'il y a de la discipline! Je dois aussi dire qu'en 3 ans je n'ai vu personne se faire chicotter ni tabasser. Je n'ai pas non plus vu, une qui soit assez folle pour lancer des bangers ds l'enceinte de l'ecole....

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  4. lol t'as raison Tanya! qui avait coeur à Ste Marie?? Quand je vois comment les enfants parlent à leurs parents ici... "fermes Ta gueule Maman" , "tu me casses les pieds Papa" je me dis :"han!! c'est parce qu'on ne t'as jamais daba !!" , ce que je pense c'est que la chicotte , au bon moment, pour les bonnes raisons et sans exagérer, ça peut faire du bien

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  5. lol comme je l'ai dit , tant qu'on exagère pas, ça va, ma mère m'a raconté que quand j'étais une toute petite enfant (je ne m'en rappelle même pas), j'avais une nounou qui me traumatisait, elle m'envoyait au coin dans la maison et me laissait là m'interdisant de bouger, pendant des heures. je ne sais même pas comment ma mère s'en est rendu compte! cela pourrait expliquer ma trop grande émotivité. comme quoi il n'y a pas que la chicotte qui laisse des marques..

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  6. La chicotte est assez importante quand on sait comment et quand l'utiliser. la Bible même la recommande car elle aide l'enfant à connaitre les chemins de la vie(je paraphrase). cependant, quand tu finis de frapper l'enfant, aie une discussion avec lui pour qu'il comprenne le pourquoi de la bastonnade :)et puis faut le chicotter tout le temps aussi! à la longue, il est aguerri et peut même t'arracher la chicotte de la main!!!

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  7. Je suis pour le retour des châtiments corporels modérés EN FAMILLE pas à l'école ni en public. J'ai reçu le martinet jusqu'à 16 ans fesses nues.C'est supportable et TRÈS efficace:obéissance,respect des autres,politesse,ponctualité etc. Autant de VALEURS bien rares dans notre "société sans fessée"!

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