Ce n'est pas facile à deviner quand on voit l'attitude de certains de nos politiciens africains, mais il y a des hommes sages en Afrique. Je crois que Birago Diop est l'un d'eux.
"Les morts ne sont pas morts" a-t-il dit dans son poème "souffles". Comme il avait raison.
Si les morts avaient pour habitude en son temps, de demeurer dans l'arbre qui gémit, dans le bois qui frémit, dans l'eau qui coule, nos "morts modernes" eux, sont dans les isoloirs.
Une fois encore, en Côte d’Ivoire, les morts ont voté durant les élections législatives. Cela a conduit à l'annulation du résultat des votes dans 11 localitiés.
Je crois que les morts ne sont pas à blâmer dans cette affaire. Ils n'étaient pas animés de mauvais intentions. Ils se soucient juste du bien-être des vivants.
Comment on peut espérer qu'ils restent tranquillement dans leur tombe, quand le vainqueur des élections sous nos cieux, n'est pas toujours celui qui a le meilleur programme, mais le plus riche?
Ils doivent intervenir pour montrer le chemin aux vivants. Les morts n'ont pas besoin d'argent, de vêtements, de nourriture. On ne peut pas les corrompre, encore moins les menacer.
A mon avis donc, pas besoin de reprendre les élections dans les 11 localités. Les morts reviendront voter.
Soit, nous nous payons les services d'un puissant exorciste, soit nous réservons un siège à l'assemblée nationale pour le représentant des morts, afin que leur voix soit entendue.
Cela nous laisse songeur quand à ce qui s'est réellement passé pendant les présidentielles !
RépondreSupprimerLes morts ont certainement dû voter là encore!
Je m'interroge, n'est ce pas le travail de la CEI de vérifier l'exactitude des listes électorales et d'enrayer ce genre d'incongruité! j'aime bien le ton léger que tu utilises pour relater ces faits pourtant désolant dans un pays qui se veut démocrate!