« Le président idéal n’existe pas ! »
Les africains le crieront sans doute plus fort que les autres. C’est que nous en avons vue des vertes et des pas mûres au nom de la magistrature suprême.
Des sueurs froides, des larmes chaudes, des nuits blanches, des journées noires, des couvres-feu, des guerres, tout cela pour que le postérieur de quelqu'un reste collé à ce fauteuil présidentiel au moelleux inégalé.
Voici donc quelques suggestions pour dénicher le président idéal, parce que entre nous, on sait bien que le programme de campagne ne sert plus à grand chose, à part nous appâter, nous duper, nous berner. Pour devenir président on nous ment, et pour le rester on nous tue.
Sujet: Quelles pourraient être les caractéristiques du président idéal : cas de l'Afrique?
1-Le condamné à mort
L’un des problèmes fondamentaux avec nos présidents est qu’il n’y a jamais assez de mandats pour qu’ils puissent « servir » la nation. Ils clament partout qu’ils ne feront qu’un mandat. Mais comme l’appétit vient en mangeant, ils y ajoutent un deuxième en remportant haut les mains armés des élections aussi transparentes que les billets de banque qu'ils utilisent pour renforcer leur assise. Certains poussent le bouchon jusqu’à briguer un troisième mandat, ou un poste de guide à vie ! La vieillesse ne constitue même pas un frein à leur ambition. Le président idéal africain doit donc soit être atteint d’une maladie incurable qui ne lui donne que le temps d’un mandat à vivre, soit se faire inoculer un virus qui doit le tuer au bout d’un mandat. Celui qui se présente en connaissance de cause prouvera ainsi qu’il est prêt à tout pour faire avancer son pays et qu’il met le bien-être du peuple au-dessus de celui de sa petite personne.
Nos Présidents même quand ils doivent quitter le pouvoir, confondant monarchie et démocratie, lèguent le siège chéri, à un de leur enfant.
Le président idéal doit donc être stérile, de préférence depuis sa naissance. Il doit être absolument et totalement sans enfant et sans risque d’en avoir un jour.
3-L’orphelin intégral
Un frère, un cousin, un parent éloigné pourrait estimer qu’il est le plus à même de venir assurer la relève. Le président doit alors être orphelin. Un vrai orphelin, un orphelin intégral et non partiel. Un type abandonné quelque part dans la rue quand il n'était qu'un bébé, qui n’a non seulement ni père, ni mère, mais aucun autre parent que les bonnes sœurs qui l’ont recueilli à l’orphelinat et qui ne s'intéressent pas à la politique.
4-Le célibataire endurci
"Choisissez bien vos femmes" disait quelqu'un ! Accusé à tord ou a raison de tous les défauts de leur mari, quel meilleur choix pour le Président idéal que de ne pas en avoir ?
Vous avez d'autres suggestions ?
Crédit photo : www.caric-actu.com
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