Je poursuis sur ma lancée de publication d 'extrait d'œuvre en mettant en ligne cette fois une partie de "STAR PALACE HÔTEL", le livre dont je parlais dans mon post du 4 Décembre 2008. Il est bel et bien fini lui au moins! Mais il reste encore à parfaire.
Pendant qu’elle continuait sa petite promenade, son regard fut inexorablement attiré vers un homme arrêté à la réception, remplissant très certainement les formalités d’usage pour un séjour à Star palace. Elle jurait l’avoir déjà vu mais, il était de dos. Elle ne pouvait donc pas avoir la certitude qu’elle le connaissait. Il se retourna légèrement pour répondre au téléphone. Il portait un costume saumon foncé à la coupe décontractée, une chemise blanche sous la veste entrouverte, Weston d’un blanc impeccable aux pieds et des lunettes noires Giorgio Armani. Alice crut défaillir. Ses jambes se mirent à trembler et elle du s’agripper au mur le plus proche. Elle n’arrivait pas à en croire ses yeux ! Elle n’arrivait pas croire que ce qui lui arrivait était vrai ! Elle avait en face d’elle Nnamdi Edoga, son acteur préféré ! Elle qui ne regardait un film nigérian que lorsqu’il y figurait. Elle avait appris avec grands regrets lors d’une conférence de presse qu’il se retirait du devant de la scène pour quelques temps. Les journaux n’en avaient pas donné les raisons profondes. Ils avaient évoqué des problèmes sentimentaux, puis familiaux, mais il, était évident que personne ne connaissait le nœud du problème.
Aujourd’hui la chance avait voulut qu’ils se retrouvent dans le même hôtel ! Elle n’arrivait pas à le croire ! C’était impossible ! Impossible! Un doute s’immisça soudain dans le cœur d’Alice. Si ce n’était pas lui ? Il n’avait pas une armada de journaliste à ses trousses comme elle l’aurait cru. Elle décida de l’observer de loin. Le pseudo Nnamdi quitta la réception pour se diriger vers le restaurant. Elle se mit donc à le suivre discrètement pendant dix bonnes minutes. Il s’adressa au serveur dans un français parfait ce qui surprit Alice ! Cependant elle détecta tout de suite son accent étranger et son cœur s’emballa aussitôt. Oui, c’était bien lui. Elle le regarda tant et si bien que sentant sûrement qu’on l’observait, il se retourna brusquement et le seul réflexe d’Alice fut de reculer sans faire attention au groom qui poussait un chariot plein de bagages. Alice étonnée, se retrouva à terre, empêtrée dans un lot inextricable de valise, tandis que le groom vociférait contre elle ! Elle se releva tant bien que mal et voyant que Nnamdi se dirigeait vers elle, elle prit bêtement ses jambes à son cou. Elle ne s’arrêta qu’une fois dans l’ascenseur, après avoir appuyé frénétiquement sur le bouton du onzième étage, le cœur battant la chamade et elle éclata de rire. Elle avait dû être absolument ridicule. C’était sûrement ses bagages qu’elle avait renversés ! Pour une première rencontre, c’était réussie ! se dit-elle en elle-même. Elle sentait qu’elle allait apprécier cette semaine à passer à « Star palace hôtel ».
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Lorsqu’elle arriva au restaurant, elle le vit assis tout seul à sa table. Elle respira un bon coup. Elle allait aller lui parler. Toute la nuit, elle avait pensé à la meilleure manière de l’aborder. Au pire des cas, elle essuierait une rebuffade devant les trois serveurs, le gérant et un couple d’Européens assis au bar.
Elle s’approchait de lui quand il sortit son téléphone et se mit à communiquer. Elle freina net, puis continua jusqu’à la table voisine !
« Zut ! »pensa telle ! Ce n’est pas demain la veille qu’un tel courage va me revenir ! »
Elle se mit à le surveiller discrètement du coin de l’œil. Elle avait une vue imprenable de son profil plus qu’avantageux !
Il communiqua dans son dialecte durant dix bonnes minutes puis posa le téléphone sur la table. Elle aurait juré qu’il la regardait. Elle tourna la tête légèrement, juste un peu plus pour l’épier. Mais elle croisa son regard et se retrouva littéralement pétrifiée. Il souleva alors son plateau et se dirigea tout droit vers elle.
-Vous me trouverez peut être prétentieux madame mais je crois que vous m’épiez depuis que je suis arrivé.
Si elle avait eu la peau Blanche, Alice aurait rougit. Elle fut envahie par des bouffées de chaleur !
-euh.. C’est-à-dire que…
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