Le mois dernier j'écrivais un article, me lamentant sur le crime fratricide dont IB avait été la victime.
Mal récompensé de sa lutte acharnée pour permettre à Alassane Ouattara d'accéder au pouvoir, son assassinat était la matérialisation du plus haut degré d'ingratitude et la preuve palpable qu'avec les nouveaux dirigeants de ce pays, il n'y avait pas de place pour les sentiments.
Mais voilà que plusieurs vidéos d'IB avant sa mort sont apparues sur la toile et elles montrent bien qu'il s'est fait hara kiri.
IB ne défendait ni la cause d'Alassane ni celle de Gbagbo, mais la sienne. De ses propos, transparaissent aisément que devant le comportement sans cœur des deux éléphants (Gbagbo et Alassane) qui se battaient sans se rendre compte que les herbes (les ivoiriens) souffraient, lui IB, pensait être le messie idoine pour être la voix des sans voix et défendre le jardin en péril.
Je n'ose même pas imaginer comment la Côte d'Ivoire allait se porter sous son règne. En tout cas, il est clair que dans son esprit "putschiste", Alassane et son compère Gbagbo n'allaient pas rester vivants bien longtemps.
IB, se voyait déjà occuper la magistrature suprême, dissolvant à tour de langue des institutions dans une vidéo pré enregistrée. Il discutait au téléphone de la vision simpliste qu'il avait de la gestion d'un État : "20 ou 30 ministres pour gérer des millions de personnes pendant que lui même coordonne" Comme il a dû être surpris IB quand l'ange de la mort est venu le visiter. Adieu, veaux, vaches, cochon, couvée, comme disait Jean de la fontaine.
La seconde vidéo, certainement réalisée en caméra cachée par un blanc, est encore plus parlante.
"BLANC: on va leur péter la gueule....
IB: On va leur péter la gueule à ce chenapan et à son mendiant de SORO "
On comprend tous qui est le chenapan et son mendiant. On ne vend vraiment pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué. IB l'a appris à ses dépends. Pauvre IB, victime de sa propre bouche.
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