Stéphane, comme beaucoup d'hommes, trouve sa femme capricieuse. Elle n'est jamais contente, toujours entrain de se plaindre, osant même remettre en question son degré d'implication dans l'éducation des enfants. Il décide donc de lui monter de quoi il est capable....
Qu’on le traitait de mari négligeant passait encore. Caprices de femmes. Elles voulaient le beurre, l’argent du beurre, la vache et le fermier en même temps.
Imaginez un peu ! Deux ans après avoir épousé Augustine, Stéphane avait été licencié. Au bout de quelques mois de recherches infructueuses les encouragements s’étaient mués en reproches, puis en ultimatum. Heureusement, il avait trouvé un nouvel emploi.
Les oiseaux de l’amour gazouillaient de nouveaux dans leur demeure.
Tout allait bien, jusqu’à ce que sa femme se rende compte qu’il devait souvent effectuer des voyages et rentrer tard du bureau. Et rebelote !
Il avait fait la sourde oreille à ses lamentations. Rusée, elle avait sorti le grand jeu et mis les enfants en avant. Quel coup bas!
« Tu manques à tes enfants ! Tu ne les vois pas grandir ! »
Comme si Marlène, 6 ans et Nathan, 5 ans, comprenaient quelque chose à la vie. Avec un bol de céréales et devant une émission de Tiji, le monde pouvait s’effondrer qu’ils ne s’en rendraient même pas compte.
Lui, un mauvais père ? Inconcevable !
Il avait décidé de prendre spécialement soin de ses bouts de chou à chaque fois qu’il serait à la maison.
***
A
peine rentré de voyage, il positionne l’alarme de sa montre à 5 heures
avant d’aller se coucher. Pour ne pas réveiller son épouse, il met ses
écouteurs.5heures, réveil brutal. Il gagne la chambre de ses enfants en silence. Ils le regardent étonnés.
« Chut. C’est une surprise, il ne faut pas réveiller maman. »
Il les lave, les bichonne, prépare le déjeuner, les aide à enfiler leur uniforme scolaire, les faits manger et ouvre lentement la porte du salon. Le ciel est d’un noir d'ébène. Quelques rares étoiles, sont là, sans doute contraintes, puisqu’elles ne brillent même pas.
« Il fait nuit papa », fait remarquer Nathan.
« Je sais, chéri.»
Il se rend compte qu’il a oublié de remettre sa montre à l’heure à cause du décalage horaire. Pas facile d’être un père modèle. Il allume la télévision et les met devant un programme pour enfant, le son baissé au maximum, avec interdiction de rire et de parler. La montre est remise à l’heure. Le jour se lève peu à peu. 7 heures, enfin. Il s’élance sur les routes avec ses deux passagers. Son téléphone sonne. C’est sa femme, affolée.
-Allô ? Tu es sorti avec les enfants ?
-Oui, oui ! Ils sont avec moi pas la peine de t’inquiéter. Je me suis occupé d’eux. Je les dépose à l’école.
On sent la fierté de Stéphane dans sa voix. Si sa femme trouve encore à redire, il jette l’éponge.
-Hum ! Reviens à la maison ! On est Mercredi aujourd’hui !
YEHNI DJIDJI
Très drole! c aussi pour cela ke la fete des meres est bcp plus considérée que celle des pères; lol
RépondreSupprimerj'aime bien l'article!
aaah je l'aime aussi.vraiment bien essayé de sa part,mais à chacun son rôle
RépondreSupprimerBelle histoire, jme suis bien marré en la lisant.Moralité de l'histoire il ne faut pas délaisser l'éducation des enfants à la maman ou à tiji(programme télé en général.C'est très dangereux d'ailleurs) seulement.
RépondreSupprimerlol j'imagine la tête des enfants!!les pauvres!! Mais c'est l'intention qui compte
RépondreSupprimerlolllll! je me marre, je marre! Mon fils aussi, mm s'il ne sait pas pourquoi!!!!!!!!
RépondreSupprimerHeureuse de t'avoir arraché un sourire. Mais @Anouchka, serais-tu une mère modèle? lol!
RépondreSupprimerloooooooooooooooooooool mdr! c'est le geste qui compte
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